Zazie dans le métro

D'après l'œuvre de Raymond Queneau

Zazie débarque à Paris pour la première fois chez son tonton Gabriel. Le Panthéon, les Invalides et le tombeau véritable du vrai Napoléon, elle s'en contrefiche. Mais kesski l'intéresse alors, Zazie, à part les bloudjinnzes? Le métro. Et quand elle apprend que ses employés sont en grève, les injures fusent. C'est qu'il vaut mieux pas la contrarier, la mouflette!
"Le chef-d'œuvre de Raymond Queneau... par le dessinateur de «Aya de Yopougon»: des personnages et des dialogues inoubliables, un dessin et une mise en scène sublimes, une bande dessinée qui sait être belle et drôle à la fois.

Extrait d'une interview de Clément Oubrerie parue dans «Page des Libraires» (par A. Julia et I. Conni, juin-juillet 2008) :
« Gallimard vous a proposé d'adapter un texte de leur catalogue. Pourquoi avoir sélectionné Zazie?

- Le choix ne m'était effectivement pas imposé. J'ai longuement fouillé dans leur collection et j'ai lu un assez grand nombre de romans. Le mariage entre l'adaptation et la réalisation s'est étalé sur six mois, il valait donc mieux être à l'aise avec le texte! Adolescent, j'étais fasciné par Boris Vian, par son œuvre littéraire et musicale, j'adorais son univers protéiforme, son appétit de vivre. Seulement à vouloir tout lire, tout connaître, j'ai fini par saturer. Queneau était l'ami de l'auteur de ""L'Écume des jours"" et son ""Zazie dans le métro"" évoque bien cette période insouciante de l'après-guerre. De plus cet étrange roman linéaire commence de manière assez sage puis monte en puissance pour finir de façon totalement invraisemblable, ce qui le rend très singulier.»"
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      • 72 pages 235 x 315 mm

        ISBN : 9782070610143

        Date de parution : 19/06/2008

La presse en parle

«Le texte est magnifiquement restitué, le dessin y est savoureux et les dialogues toujours aussi truculents; c'est un exercice de montage du texte comme on l'aurait fait pour le cinéma. C'est réussi et c'est drôle. Être adapté en bande dessinée est une façon singulière de caracoler dans la postérité» (Page des Libraires, juin-juillet 2008).

«Clément Oubrerie a réussi à parfaitement saisir l'esprit de Queneau tout en y apposant son style très personnel et léger. Quoi qu'il en soit, voici une très belle occasion de (re)découvrir ce grand classique intemporel» (Citrouille, novembre 2008).

«Primé en 2006 à Angoulême pour le premier album de la série ivoirienne, Aya de Yopougon, Clément Oubrerie nous livre une adaptation en bande dessinée admirablement réussie de l'œuvre de Raymond Queneau» (BD CAF'MAG, Juillet Août 2008).

«Cette magnifique adaptation restitue le texte de Queneau avec énergie, originalité et finesse» (Je Bouquine, Septembre 2008).

«Il (L'auteur) se concentre sur une ambiance expressionniste, parfois inquiétante, pour mieux valoriser la flopée de personnages croustillants qui évoluent dans cette intrigue rocambolesque. Eternelle Zazie...» (Marianne, Juillet 2008).

«La fidélité n'empêche pas la modernité : une immense réussite» (VSD, Août 2008).

«Clément Oubrerie a adapté le roman "Zazie dans le métro" dans une bande dessinée belle et drôle à la fois, sans gommer les dialogues inoubliables de Raymond Queneau» (Le Soir, mars 2009).

«Clément Oubrerie a réussi à parfaitement saisir l'esprit de Queneau tout en y apposant son style personnel et léger»  (Citrouille, novembre 2008).

«Les traits nerveux des dessins correspondent au dynamisme de l'histoire. La bande dessinée s'achève sur un magnifique portrait pleine page de Zazie, faisant le bilan de sa visite à Paris et qui semble avoir compris l'essentiel» (Lecture jeune, décembre 2008)«Le trait fin, rapide et hachuré d'Oubrerie convient parfaitement à l'ambiance rétro du roman de Raymond Queneau. On retrouve les célèbres dialogues, l'humour, la violence parfois, ainsi que tous les jeux autour du langage qui ont fait le succès de ce texte paru en 1959» (Parole, mars 2008).

«Le dessinateur reste d'une grande fidélité au texte original tout en imposant son style graphique. Dès les premières pages, il nous lie aux pas de Zazie et à ses attachants compagnons de vadrouille. Un bonheur !» (Bodoï, juillet 2008).

«Ce livre est d'autant plus appréciable aujourd'hui qu'il explose avec énergie tous les carcans du politiquement correct ! Le trait fin et la mise en scène dynamique de Clément Oubrerie collent parfaitement à cette liberté de ton» (BoDoi, juillet août 2008)

«Cinquante ans d'âge et des dialogues bien crus, tu dégusteras Zazie comme il se doit, façon tartare» (Kid Paddle, spécial été 2008).

«Rousse et décoiffée...Les cheveux de Zazie résument sa personnalité : folle furieuse» (Clément Oubrerie dans Casemate, juillet 2008).

«Cinquante ans après, revoici la petite teigne mythique de l'iconoclaste Raymond Queneau» (Casemate, juillet 2008).